Chronique
estivale du Mouvement écologique Mathalois (MEM)
Campagne de contrôle
de l’herbe à poux
Selon l’Association pulmonaire du Québec, le pollen de l’herbe à
poux cause de l’inconfort à 17,5 % de la population. Une personne sur six
pourrait souffrir du rhume des foins (rhinite allergique) à cause
du pollen de l’herbe à poux. Il s’agit d’un des pollens les plus
allergènes.
Ne pas confondre l’herbe à poux et
l’herbe à puce
Contrairement à l’herbe à puce (Rhus
radicans), l’herbe à poux (Ambrosia
artemisiifolia)
ne provoque aucune réaction
cutanée. Elles sont très faciles à différencier et il est
important de ne pas toucher au feuillage ou à la tige de l’herbe à puce.
L’herbe à poux prolifère en bordure des chemins, sur les surfaces
dénudées, car elle ne supporte pas l’ombre des autres plantes. Il est
relativement facile de contrôler cette plante. Le meilleur moyen consiste à
arracher la plante avant qu’elle ne soit en fleur, c’est à dire avant le début
du mois d’août.
À plus grande échèle, la tonte peut s’avérer être un moyen de contrôle
efficace en bordure des routes, à condition qu’elle soit faite à plusieurs
reprises au cours de l’été, pour empêcher la plante de produire ses fleurs et
son pollen. Pour contrôler sa prolifération à plus long terme, il faut que le
sol soit recouvert d’autres plantes car l’herbe à poux ne supporte aucune
compétition.
Afin d’améliorer la qualité de vie de tous et particulièrement celle des
personnes qui sont allergiques au pollen, le MEM recommande à ses membres de
faire la lutte à l’herbe à poux.
Profitez
de vos randonnés estivales en bordure des routes pour en arracher quelques
plants sur votre passage !
François Durand
Pour le MEM